Miroir, mon beau miroir

Pour avoir confiance, il faut se sentir aimé. Le Muscadet a aussi son lot de psychologie de comptoir et son image est bien souvent un sujet de prédilection qui anime les débats. Elle suscite des courants de pensées, des théories, des fantasmes ou des incantations. Elle est considérée par les experts comme une clé de voûte de la success-story d’une AOC. Combien de rapports d’agences conseils, d’enquêtes, de sondages pour analyser la perception du Muscadet ? Complexe, ambiguë parfois paradoxale ou énigmatique, elle reflète la mutation profonde du vignoble. Dans notre dossier qui s’ouvre aujourd’hui, nous avons souhaité prendre une nouvelle photographie de l’image du Muscadet. Dans une approche subjective assumée et non statistique, nous avons tendu notre micro du local à l’international pour prendre le pouls de l’appellation. Du consommateur au distributeur, du partenaire au journaliste, de l’élu local à l’importateur, chacun a donné librement son sentiment sur notre vin. Un exercice à double tranchant qui peut surprendre ou rassurer, secouer ou encourager. Si l’image de soi est façonnée par le regard des autres, gageons que ce miroir tendu donne de la confiance aux vignerons.