I want « Mouscaday » !
La déconsommation du vin en France, annonciatrice de son nouveau statut de produit premium pour une consommation occasionnelle, semble orienter les vignerons vers la valorisation et l’export. L’augmentation de 10% en valeur sur un an des exportations de vins français confirme la tendance même si les volumes stagnent pour des causes plus conjoncturelles comme les disponibilités. Les vins de Loire et le Muscadet suivent globalement les mêmes courbes confirmant les ambitions de la filière à développer ses parts de marché en dehors de ses frontières. Et ce sont les Etats-Unis, pays sortant doucement mais surement de la Taxe Trump, qui affichent les meilleurs scores devenant le premier pays importateur de vin français en valeur et en en volume. Les exploitations viticoles du Nantais ne s’y trompent pas, investissant le nouveau pavillon Loire à Wine Paris en février dernier à l’affut des appétits grandissants des importateurs en quête de bons plans en vin blanc sec d’appellation. Le grand format du mois explore les accompagnements d’InterLoire et de Food’Loire en la matière pour éclairer les vignerons qui hésitent à se lancer de manière professionnelle. Car comme tout voyage, même avec une AOC à forte notoriété, dans le style du moment et qui se prononce facilement en anglais « Mouscaday », il est important de bien préparer ses bagages avant de s’aventurer à la conquête de l’Ouest.
L’équipe de rédaction de la Fédération des Vins de Nantes