Elu vigneron, les vertus d’une vocation
La filière vin est l’une des plus encadrées et structurées de France. Héritage d’une histoire ancienne avec une réglementation et une professionnalisation accrue, les organismes de contrôle, de protection de développement, de stratégie et de valorisation se sont multipliés. L’exigence des compétences à tous les niveaux s’est accompagnée d’un syndicalisme où le vigneron gouverne. Pour ces actions collectives, défensives ou offensives, menées avec des budgets serrés mais une réelle ambition d’efficacité, la viticulture a toujours su stimuler des vocations dans ses rangs. Une fois élus dans des instances locales, régionales ou nationales, les vignerons se confrontent à des réalités : inertie, facteurs exogènes non maîtrisables, complexité administrative, budget contraint, opposition farouche mais aussi et heureusement projets innovants, vertueux, créateurs de valeurs, de solidarité qui enrichissent et rendent fiers. C’est aussi l’occasion de partager sa vision, d’ouvrir ses horizons, de comprendre le monde, de s’inspirer et d’anticiper ensemble. Les élections prochaines à la Fédération des Vins de Nantes vont donner la possibilité de s’engager. Et pour toutes ces raisons, alors même que partout on entend un désamour pour le collectif, il faut donner envie de s’impliquer. Donner un peu de son temps personnel au service d’une équipe permet parfois d’aller loin, car seul en mêlée, aucun salut pour emmener le ballon derrière les poteaux.
L’équipe de rédaction de la Fédération des Vins de Nantes