Journal de Bord
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Edito

Avis de recherche

Le ban des vendanges Muscadet annoncé lundi 3 septembre est une magnifique occasion de prendre la parole sur le métier de vigneron. Mais curieusement cette année, au-delà de la qualité et la quantité du raisin – excellents chez nous – les médias se sont focalisés sur la pénurie de main d’œuvre pour la récolte. Facteur conjoncturel lié à la précocité du millésime et à une légère croissance des vendanges manuelles, ou tendance de fond traduisant un repli d’attractivité du travail dans les vignes ou au chai ? Les vins de Nantes n’échappent pas à cette mouvance avec des réelles difficultés à recruter pour la taille, le travail du sol, la récolte, la vinification alors que par ailleurs, les formations pour le commerce, la communication ou l’œnotourisme explosent, sans garantie de débouchés. Avant de vendre le vin, il faut encore pouvoir le produire et le vigneron chef d’exploitation a souvent du mal à consolider son équipe. Nous avons donc enquêté sur les besoins en compétences dans la viticulture, et les freins ou leviers pour recruter à l’échelle d’un domaine ou de tout un vignoble. Couteau suisse ou expert, quel sera le profil du vigneron de demain ?

L’équipe de la rédaction de la FVN