Coup de projecteur pour réchauffer les cœurs !
« Je suis au Paradis, je veux en savoir plus sur le Muscadet ! » c’est le post Instagram de la Blogueuse allemande Hoytt Kreinlein, alias the Wine girl, qui compte près de 53 000 abonnés, après sa journée « Muscadet » organisée par la Fédération lors de Val de Loire Millésime. Comme elle, les 70 journalistes internationaux reçus du 23 au 26 avril à Nantes pour découvrir les vins du Val de Loire, ne tarissent pas d’éloges après les dégustations des vins de Nantes notamment autour des crus du Muscadet confirmant la montée en gamme de l’AOC et sa crédibilité auprès des prescripteurs du monde entier. « On a vécu l’enfer ! » ce n’est pas une métaphore d’un festivalier du Hellfest mais bien un commentaire de vignerons qui auscultent leurs parcelles après le coup de froid du 4 avril avec des conséquences sévères mais variables d’un secteur à un autre et l’attente de la fleur pour faire un vrai bilan des dégâts. Un épisode climatique qui rappelle que le phénomène passe de l’exceptionnel au chronique et qu’en dépit des outils de protection, le combat semble inégal. Alors que le dossier du mois se penche sur les vins de France, qui offrent des compléments de gamme ou des alternatives à la rentabilité de son exploitation, le sujet est bien de pouvoir continuer à produire avant de pouvoir valoriser. Là où le stock, il y a 20 ans, constituait un frein économique au vignoble, il semblerait qu’il contribuerait aujourd’hui à redonner du souffle aux exploitations avec des rotations variables selon les gammes. Dans ce sens, le vin n’est pas un produit comme les autres. Il est le fruit d’un terroir et d’une exigence vigneronne. Le consommateur le comprend et, pour éviter le plaisir coupable, il doit être prêt à consentir le juste prix.
L’équipe de la Rédaction de la Fédération des Vins de Nantes